Mais... C'est quoi au juste, l'hypnose?
Nos fonctionnements d’aujourd’hui, nos réactions, les émotions que nous ressentons,
peuvent être étroitement liés à nos blessures du passé.
Et l’hypnose, la PNL, l’EMDR, dans le cadre d’une thérapie brève peuvent être très utiles
pour nous permettre d’avancer, d’évoluer.
Voici la série Hypno-Fiction, traitant de cas purement fictifs, dont le but est de vous aider à comprendre
l'usage de l'hypnose pour réparer des blessures anciennes.
Episode 1 - l'anxiété
"Aujourd’hui, elle doit se rendre au centre commercial pour acheter un cadeau à son filleul. Elle est contente de sortir, elle adore son filleul et elle sait que son cadeau va lui faire plaisir. Mais quelque chose l’embête au fond d’elle, elle ne sait pas bien quoi. Lorsqu’elle sort, son cœur s’accélère, ses jambes flageolent, elle transpire. Elle panique. Elle sent ce poids au plus profond d’elle-même, cet étau qui lui enserre la gorge. Elle ne contrôle plus rien. Autour d’elle, tout devient flou. Ses oreilles bourdonnent et elle n’entend plus les voix autour d’elle. Un goût métallique dans sa bouche. C’est sûr, elle va vomir. Il faut qu’elle se ressaisisse mais c’est plus fort qu’elle.
Tant pis, elle va se débrouiller autrement, commander sur internet ou demander à quelqu’un d’aller acheter le cadeau à sa place. Peu importe. Tout, sauf ressentir à nouveau ce malaise.
Elle s’inquiète: ça lui arrive de plus en plus souvent ces derniers temps. C’est de plus en plus difficile pour elle de se rendre au travail et elle ne voit presque plus ses amis.
Sa meilleure amie lui a parlé de l’hypnose pour l’aider à y voir plus clair et sortir de ce cercle vicieux. Elle se décide à prendre rendez-vous."
- FLASHBACK -
"Elle a 8 ans et elle heureuse.
Aujourd’hui à l’école, elle a récité sa poésie devant tout le monde, et elle a eu la meilleure note! Elle est tellement pressée de rentrer à la maison pour l’annoncer à Maman. Pour une fois, elle en est sûre, Maman va être fière d’elle.
Mais à son arrivée à la maison, Maman est fâchée. Elle ne sait pas pourquoi, elle n’a pourtant rien fait de mal. Maman lui hurle dessus, son haleine empeste l’alcool. Elle sent l’angoisse qui commence à lui comprimer la poitrine, son cœur qui bat bruyamment, prêt à exploser. Ce n’est pas juste, elle n’a rien fait. Pourquoi Maman lui en veut-elle? Elle n’ose pas lui dire pour la poésie, elle préfère aller se calfeutrer dans sa chambre, sous sa couette. Comme tous les soirs. Au moins, ici, elle est en sécurité."
Episode 2 - la colère
"Cette soirée commence vraiment à lui taper sur les nerfs. Le DJ est nul, il y a trop de basses dans ses enceintes, de la fumée sans arrêt dont l’odeur est infecte et les stroboscopes lui donnent la nausée.
Il part s’isoler au bout de la table. Il l’observe. Elle danse, il la trouve très belle ce soir. Elle porte la robe bleue qu’il lui a offert la semaine dernière pour fêter leurs 7 ans d’amour. Elle danse au rythme de la musique, un sourire sur son visage d’ange, heureuse.
Comment fait-elle pour ne pas voir ce mec qui lui tourne autour depuis leur arrivée?
Lui l’a vu et le surveille du coin de l’œil depuis près de 3h. Il sent que son cœur cogne de plus en plus fort contre sa poitrine. Son visage se durcit, ses yeux se froncent, ses mâchoires se serrent. C’est sûr, ce mec veut lui piquer sa copine. Il sent ses muscles se tendre, tout son corps se contracte, il a envie de choper le gars et de lui foutre une râclée. Depuis 10 ans qu’il fait de la muscu, l’autre gringalet ne ferait pas un pli.
Mais une petite voix dans sa tête. SA voix, à ELLE. Il sait que s’il dérape, elle ne lui pardonnera pas. En plus il a trop bu, il ne va pas réussir à se contrôler, il le sait.
Il sort, seul, il a besoin de s’aérer. Demain, elle lui expliquera, comme à chaque fois, qu’elle l’aime et qu’elle ne veut que lui. Elle le rassurera. Mais il sait que ça ne suffira pas, car sa douleur est bien trop profonde, elle le ronge. Machinalement, il met la main dans la poche de sa veste: au fond, pliée en deux, la carte de visite de cette hypnothérapeute dont lui a parlé son collègue de bureau. Et si ça pouvait vraiment l’aider?"
- FLASHBACK -
"Il est assis sur leur banc, celui qui n'est pas confortable, qui a la peinture qui s’écaille, mais sur lequel ils passent toutes leurs récrés à refaire le monde avec les copains. Il la regarde qui arrive vers lui, le visage pâle, une pointe d’anxiété dans son regard.
Il est fou amoureux. D’Elle, la petit nouvelle qui est arrivée il y a quelques semaines. Dès que leurs regards se sont croisés, quelque chose s’est passé. Il a réussi à laisser la timidité qu’il trimballait depuis gamin de côté; il a fait taire les petites voix dans sa tête qui lui disaient qu’il n’avait aucune chance, qu’il était trop timide, effacé, sans aucun charisme, quelconque, pour aller faire connaissance avec elle. Et puis le grand saut, le grand Amour, le seul, l’unique, celui qui durera toujours. Du haut de ses 15 ans, il en est sûr. Il l’aime tellement. Et elle aussi, elle ne cesse de lui répéter qu’il est “l’Homme” de sa vie. Ils passent leurs journées au collège ensemble, ils ont les mêmes amis, les mêmes passions. Il est heureux, il voudrait que ces journées avec elle ne s’arrêtent jamais. La voilà qui s’assoit à ses côté, il est heureux de la voir, il tente de la prendre dans ses bras, elle s’écarte. Elle ne reste pas longtemps. Elle est juste venue le prévenir que tout est fini. Elle a rencontré un “Homme” de 18 ans il y a quelques semaines, un étudiant sportif, vachement réputé sur les réseaux et elle n’a plus de sentiments pour lui. Son monde s’écroule. Que va-t-il devenir, qui va-t-il devenir?"
Nos fonctionnements d’aujourd’hui, nos réactions, les émotions que nous ressentons, peuvent être étroitement liées à nos blessures du passé.
Et l’hypnose, la PNL, l’EMDR, dans le cadre d’une thérapie brève peuvent être très utiles pour nous permettre d’avancer, d’évoluer.
Episode 3 - le stress
"Ce matin, elle est stressée. Elle a un entretien d’embauche hyper important et elle veut faire bonne impression, montrer qu’elle a vraiment les compétences pour le poste. Elle s’est réveillée tôt, avant même que son réveil ne sonne. Elle se prépare: douche, maquillage et choix des vêtements. Ce n’est pas tâche aisée car elle veut paraître professionnelle et en même temps ne pas oublier son style habituel, un peu plus casual. Elle enchaîne les essayages tout en pestant intérieurement. Elle aurait du anticiper et préparer sa tenue hier soir. Ce n‘est pas le matin juste avant de réveiller les enfants qu’il faut commencer à y réfléchir. Oui mais hier soir, elle s’est écroulée sur son lit, épuisée.
La pression monte et elle se sent de plus en plus barbouillée. Elle se décide enfin
et va réveiller les enfants pour l’école.
Sa fille, 13 ans, est de mauvaise humeur, comme tous les jours. Génial, c’est pas ça qui va la détendre. Elle se sent se contracter de plus en plus, mais se raisonne et en se disant que l’adolescence finit par passer. Elle essaye de prendre sur elle et de rester agréable avec sa fille malgré les piques que celle-ci lui lance.
Puis c’est au tour de son fils. A 9 ans, il est un peu plus docile que sa sœur, mais aujourd’hui, ils ont du se passer le mot. Il a encore fait pipi au lit et il ne veut pas
défaire son lit, il préfère que Maman l’aide. Comme si elle n’avait que ça à faire ce matin. Franchement, il exagère, à son âge il pourrait se débrouiller, lui assène-t-elle les mâchoires serrées, tout en le faisant elle-même.
Puis c’est l’heure du petit-dèj’. Son fils, pris dans une joute verbale avec sa sœur renverse son bol de chocolat sur le chemiser blanc qu’elle a mis des plombes à choisir. C’en est trop, elle explose. Elle déverse toute sa colère, tout son stress sur ses deux enfants. Elle a conscience qu’il n’y a rien de grave dans tout ça, mais elle ne peut plus s’arrêter. Elle est comme dissociée: une toute petite voix dans sa tête qui essaie de relativiser mais qui peine à se faire entendre par l’autre partie d’elle qui sort de ses gonds, envoie valser la vaisselle dans l’évier, tout en nettoyant les dégâts dans la cuisine et en criant à ses enfants de finir de se préparer avant de monter en voiture.
Les enfants sont déposés à l’école, elle est sur la route du bureau. Dans la voiture, elle craque. La journée ne fait que commencer et elle est déjà à bout. Maman solo, ce n’est pas de tout repos. Oui mais elle culpabilise: les enfants n’ont rien demandé, ils ne sont pas responsables de cette situation. Elle essaie de tout gérer de front, mais elle doit se rendre à l’évidence: ni elle, ni ses enfants ne sont heureux. Elle a besoin d’aide, là elle capitule.
Arrêtée au feu rouge, elle voit la pancarte de cette hypnothérapeute qui vient de s’installer dans le coin. Selon elle, il n’y a pas de hasard, l’univers lui envoie un signe. A son arrivée, elle prend rendez-vous."
- FLASHBACK -
"Elle se revoit petite fille, peut-être vers 5-6 ans. Elle faisait de la gym avec ses copines et elle adorait ça! Elle passait son temps à faire la roue dans l’herbe, à s’entrainer au grand écart ou au hula hoop. Elle se débrouillait bien et de mieux en mieux. Aussi, lorsque sa prof a proposé à ses parents de l’inscrire à des compétions, ils ont tout de suite accepté. Au début c’était chouette, elle faisait ce qu’elle aimait, avec ses meilleures copines et de plus en plus souvent. Puis elle a grandi, les copines ont arrêté la gym, elle a continué les compèt’, s’améliorant toujours plus sous le regard exigent de son père. A la maison, il la faisait s’entraîner sans relâche, malgré la fatigue et les cours. Si elle demandait une pause, il refusait et s’emportait si elle insistait.
A 16 ans, elle avait un très bon niveau mais elle n’en pouvait plus. Ce qui était une passion était devenu un enfer. Elle voulait arrêter et vivre sa vie de jeune fille sans contrainte. Son père n’a pas voulu. Elle était douée pour ça, elle devait continuer de travailler d’arrache pied pour être la meilleure. Elle a essayé d’en discuter avec lui mais il n’a rien voulu entendre: c’est lui qui payait les cours, c’est lui qui décidait. Elle a donc encaissé, pleuré en silence, une colère sourde grandissant en elle au fur et à mesure que les années passaient."
Episode 4 - Le surcontrôle
"Assise sur la terrasse, sa fille, boudeuse, a les bras croisés et le regard buté. Ses pieds nus jouent avec les brins d’herbe et elle tripote nerveusement sa pince à cheveux. Il l'observe du coin de l’œil, attendant que son café ait fini de couler. La discussion est en train de prendre une tournure désagréable et il a besoin de ce breuvage réconfortant, pour se donner l’impression qu’il contrôle la situation.
Du haut de ses 16 ans, cette jeune fille demande des libertés: elle voudrait passer l’après-midi avec ses copines en ville, mais il n’est pas d’accord. Selon elle, son père l’étouffe et elle aimerait pouvoir vivre sa vie d’ado sans l’avoir tout le temps sur le dos.
Lui, en un éclair, il a déjà tout anticipé dans sa tête: et si elle n’arrive pas à se repérer et qu’elle prend le mauvais bus? Et si elle se fait agresser? Et si elle ne se rend pas compte du temps qui passe et qu’elle rentre trop tard? Et ses copines: il ne les connait pas bien, elles ne sont peut-être pas très fréquentables? Et si elle se blesse? Et si ... ...
Ces disputes sont de plus en plus fréquentes et petit-à-petit sa fille s’éloigne de lui.
Eux qui étaient si proches... Comment ont-ils pu en arriver là? C’est vrai qu’il est parfois un peu directif, qu’il lui arrive de prendre les décisions pour elle, mais c’est pour son bien, parce qu’il l’aime et qu’il veut la protéger.
Il la regarde et il prend soudain conscience de combien il l’aime et que c’est justement la raison de leur dispute.
Il est las tout à coup. Perdu. Comment peut-il parvenir à gérer cet amour inconditionnel qu’il éprouve pour sa fille, tout en la laissant profiter de la vie?
Son regard se perd dans la cuisine et tombe machinalement sur la pile de papiers à trier. Sur le dessus, le prospectus de cette hypnothérapeute installée à dix minutes de chez eux. Sa femme lui en avait vaguement parlé mais il ne s’y était pas vraiment intéressé. Il le prend et regarde en quoi ça consiste. Au fond de lui, une lueur d’espoir: y aurait-il finalement une solution?"
- FLASHBACK -
"Il respire l’odeur de sève en sentant l’écorce rugueuse du hêtre contre son bras. Ses chaussures sont boueuses et son short un peu abîmé par les ronces, mais il s’en moque. Il est bien ici, dans ce petit carré sauvage niché dans un coin de la cour grise. Il a découvert ce petit coin de paradis en allant ramasser du lierre pour les phasmes de sa classe. Il y a juste assez de place pour qu’il s’y assoie et d’ici, il peut observer toute la cour.
Mais surtout, il peut les observer eux, les CM2. Les grands comme ils disent. Mais tu parles, les “grands”, ne viennent jamais ici, parce qu’il y a des insectes et qu’ils trouvent ça dégoûtant. N’importe quoi! Un cloporte, ça n’a jamais fait de mal à personne! Enfin... Tant mieux pour lui, pendant qu’il est dans sa cabane de feuilles entremêlées, ils ne le voient pas et il peut manger son goûter en paix. Pas d’insultes, pas de coups de pieds en douce, pas de moqueries.
Il faut juste rester vigilant et bien s’organiser: d’abord faire semblant d’être lent pour quitter la classe en dernier à la récré. Puis, une fois qu’il n’y a plus personne dans les couloirs, longer le mur pour récupérer discrètement son goûter dans son cartable. Le cacher sous sa casquette; en cas de problème, ils ne le trouveront jamais ici. Attendre quelques minutes que les grands partent sous le préau montrer aux filles lequel d’entre eux est le plus fort et profiter de cette occasion pour se rendre dans son buisson préféré. Ne surtout pas courir, ça pourrait attirer leur attention.
Une fois seul, il peut savourer le goûter que maman lui a préparé. Elle est gentille maman, elle lui prépare toujours ce qui lui fait plaisir. Il l’aime beaucoup et c’est pour ça qu’il ne lui a pas parlé des grands. Elle serait inquiète et triste. Il n’aime pas la voir inquiète et triste à cause de lui."
Prenez contact aujourd'hui pour plus d'informations ou pour fixer un rendez-vous
avec Mathilde Audrin, votre hypnothérapeute certifiée.